Difficile aujourd’hui de prendre un métro ou un train, de participer à une réunion ou de déambuler dans la rue sans être confronté à des visages scotchés sur leurs téléphones portables. Le philosophe Maurizio Ferraris  est le premier à avoir compris qu’il s’agissait d’un instrument total, absolu, qui allait bouleverser en profondeur la vie sociale. Alors que s’est mis en place, grâce au portable, une nouvelle économie de la « donnée » qui profite principalement aux grands entreprises de la Silicon Valley, Ferraris défend l’idée d’un « Welfare digital », un « Etat-Providence digital », qui permettrait de restituer les gains réalisés sur le dos de nos vies.

Présenté par Maurizio Ferraris.

Animé par Martin Legros.